Les recherches et études dans le domaine du microbiote intestinal ( nouvelle appellation pour flore intestinale) n’en finissent plus et les découvertes au sujet des bienfaits des PRE et PROBIOTIQUES sont incroyablement nombreuses et primordiales.
Petit rappel étymologique : PROBIOS signifie « pour la vie », et les souches de probiotiques que vous connaissez tous maintenant induisent dès lors une multitude d’effets positifs sur notre santé en maintenant ou restaurant l’équilibre de notre flore , ce qui est donc tout à fait favorable à la vie.
Nous sommes peuplés de multitudes de bactéries, bien plus encore que de cellules, cela va sans dire que l’équilibre entre celles-ci est, par conséquent, prépondérant pour une bonne santé
Qui dit santé intestinale dit santé tout court car il faut savoir qu’à ce jour, nous découvrons les multiples liens entre de nombreuses pathologies et le déséquilibre intestinal : l’obésité, l’autisme, les problèmes auto-immunes, thyroïdiens, articulaires, allergies et intolérances… Pour ne vous en dire que quelques mots, la composition de la flore des personnes en surpoids ou avec de l’embonpoint abdominal ( autrement dit, atteintes du syndrome métabolique) serait composée de firmicutes en excès au détriment des bactéroidetes et plus on tendrait vers un apport en fibres adéquates fournissant les pré-biotiques, plus on revient à la normale avec des résultats impressionnants quant au surpoids et à ses conséquences sur la santé !
De nombreuses études menées par l’UCL et son équipe des dissidents de Marcel Roberfroid attestent depuis quelques années des propos déjà évoqués dans le début des années 2000 par un célèbre médecin qui fit alors part de ce qu’était le concept de dysbiose intestinale, à savoir, tout phénomène de déséquilibre intestinal entraînant des troubles pathologiques divers.
En gros ,notre intestin est notre deuxième cerveau et c’est peu dire : il produit en effet nombre de neurotransmetteurs responsables de notre équilibre psychique ( cfr . conférence du 27 septembre sur la dépression ), d’hormones et il est le siège de notre immunité à 80 % puisque producteur de lymphocytes, macrophages et immunoglobulines garants de nos défenses contre les agressions externes.
Le stress et notre alimentation inadaptée nuisent à l’intégrité de nos muqueuses intestinales et l’équilibre de notre flore s’en trouve totalement perturbé, avec une porte ouverte aux soucis de proliférations fongiques de type candidose ou de plus en plus aussi parasitoses et prolifération bactérienne du grêle difficiles à traiter.
Vous comprendrez dès lors l’importance de la prévention, et elle passe par des cures de pro et prébiotiques !
On pense aux probiotiques quand on voyage vers les pays à risques, mais c’est juste un minimum, il faudrait toujours penser à faire des cures, adaptées aux personnes, selon leur terrain et leurs susceptibilités, fragilités.
Les aliments aussi contiennent des substrats qui nourrissent nos bonnes bactéries et c’est le cas de tous les produits fermentés comme la choucroute, les jus lacto-fermentés , mais c’est aussi le cas des aliments riches en Fos ( fructo- oligosaccharides) et oligofructanes, et inuline, qui sont en réalité des prébiotiques qui favorisent le développement des bifidobactéries responsables de la santé de notre côlon. Ces aliments sont les topinambours, la chicorée racine, les salsifis, les poireaux et les bananes entre autres.
Les prébiotiques se trouvent aussi en compléments sous forme parfois plus facile à tolérer car il s’agit de faire la distinction entre les Fos et l’inuline ou les arabinogalactanes (échinacea , écorce de mélèze), ces deux dernières formes étant des molécules plus importantes et donc plus propices à la tolérance car les Fos fermentent très vite et provoquent beaucoup de problèmes de ballonnement de par une production trop rapide d’acide lactique. Il existe aussi des amidons résistants qui dans le côlon vont apporter un effet bifidogène, régulateur et producteur d’acides gras à chaîne courtes qui nous protègent du cancer du côlon
Vous l’aurez compris, l’avenir est aux pré et probiotiques et nul ne peut encore l’ignorer tant les études sont nombreuses, on pourrait presque parler de non-assistance à personne en danger si l’on se voilait la face…
Avec, vous l’aurez compris, une préférence pour les prébiotiques qui nourrissent notre propre flore endogène car elle nous appartient au moins à 30 % et ce depuis la naissance et le passage par voie basse.
Vivons au mieux avec nos bactéries et assurons nous du fait qu’elles cohabitent en harmonie pour nous assurer un bien être absolument incontestable